Au moment où le tourisme de masse est quelque peu remis en question, entre la nécessité d’une plus grande écoresponsabilité et les limitations dues au COVID, une nouvelle forme de tourisme responsable connait un réel essor : le bleisure.
Mais qu’est-ce que c’est ? Terme anglosaxon, le bleisure est un mot-valise associant business (les affaires) et leisure (loisirs). Il fait référence à une tendance croissante des personnes qui associent des visites touristiques à leurs voyages d’affaires.
Alors que la digitalisation du travail s’accélère, cette possibilité est à portée de clics. Les géants des réservations d’hébergements en ligne ne s’y trompent pas et cartonnent avec leurs applications destinées à des clients de plus en plus mobiles. Pour ces derniers, travailler en voyageant n’est pas un luxe mais un mode de vie, avec souvent l’envie de le faire de manière responsable (malgré l’impact carbone inhérent aux vols), le tout en accord avec leurs contraintes professionnelles.
1/ Le voyage bleisure : une façon hybride d’aborder le tourisme
Pendant que certains voyagent pour le plaisir ou les affaires, d’autres conjuguent les deux. L’idée ? Ne pas voyager pour les seules raisons professionnelles et permettre aux voyages d’affaires d’allier la dimension pro à la découverte d’un pays, de ses habitants et sa culture. En d’autres mots, donner du sens à son voyage, aussi court soit-il, afin d’éviter les allers-retours où seules les aérogares et autres salles de réunion sont « visitées ». Les entreprises ont d’ailleurs bien compris cette tendance et il n’est plus rare qu’elles l’intègrent à leur politique de voyage d’affaires. Chez les collaborateurs, il n’est pas rare que la possibilité d’allonger les déplacements pros prenne le pas sur l’exigence de voyager en classe affaire. Cette volonté d’associer les enjeux pros à une dimension humaine/culturelle est une tendance de fond et s’inscrit dans une démarche responsable globale.
2/ Une nouvelle tendance partie pour durer
Confrontés à leur remise en question depuis le début de la crise COVID et encore trop souvent considérés comme étant réservés à une élite sociale, les voyages d’affaires restent pourtant appréciés des collaborateurs qui les considèrent comme un marqueur valorisant leur mission professionnelle. Cependant, ces déplacements - notamment à l'étranger - sont souvent source de stress, inhérent à leurs enjeux. Aussi, la possibilité d’associer une dimension de plaisir à ces voyages prend tout son sens. Il est d’ailleurs important de noter que les entreprises s’y retrouvent elles aussi :
- Investissement/performances des collaborateurs renforcés
- Boost de marque employeur
Le bleisure semble donc parti pour durer, tant il dépasse le simple effet de mode. Nul doute que cette tendance servira de tremplin à un autre phénomène, le Nomadisme Digital Salarié, avec la généralisation des visas télétravail (plus de 25 pays à ce jour > renvoie vers l’article) pour contrer la baisse du tourisme « traditionnel ».
L’expérience Holiworking s’impose ainsi comme l’expérience ultime dans la démocratisation du travail salarié à distance et de l’association des projets pros et persos des collaborateurs, en recherche d’un nouvel équilibre de vie.
Parallèlement à la reprise des voyages d’affaires, la volonté de préserver le bien-être des salariés et la prise de conscience environnementale peuvent aussi participer au prolongement des séjours sur place, afin d’éviter de se déplacer à l’autre bout du globe pour quelques jours seulement. Le bleisure et plus généralement le nomadisme digital s’imposent comme la tendance de demain, d'autant que les économies locales en bénéficient largement.
N'attendez plus pour devenir Holiworker ou Holicompany !
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