Un mot-valise qui combine « slow travel » qui consiste à voyager plus lentement et davantage s’imprégner de la culture locale du lieu de destination et « nomadisme » qui fait référence au style de vie développé par ces professionnels indépendants très mobiles.
C’est une activité qui implique un rapport qualitatif entre le voyageur et le site visité : on donne plus de profondeur à nos activités, grâce à la lenteur – moins pour en avoir plus. On préfère le train à l’avion, le vélo à la voiture. On loue un appartement au lieu de rester à l’hôtel.
Le slowmadisme est la tendance idéale pour un Digital Nomad qui travaille à distance à plein temps. Le fait de rester plusieurs mois au sein d’un même endroit permet de rester focalisé sur son travail.
Lorsqu’on parle de « Slowmadisme », on ne parle pas seulement d’une tendance, c’est un mode de vie. Il questionne le voyageur sur son habilité à s’établir dans un pays pendant quelques mois. Ce type de voyage permet tour à tour de découvrir la culture locale de façon authentique, d’explorer de façon plus consciente et durable, de créer des relations à long terme, de prendre son temps et de rencontrer l’inconnu.
Pour commencer, si le voyageur est soucieux de son impact sur l’environnement, le slowmadisme est durable et son impact moindre comparé au tourisme tel que nous le connaissons. En effet, en voyageant plus lentement, il est possible de découvrir des endroits hors des sentiers battus et prendre le temps d’en apprendre plus sur la culture et l’environnement, ce qui nous amène à vouloir la conserver. Une prise de conscience peut s’opérer et questionner la manière dont l’on consomme au cours de nos voyages : comment réduire les impacts négatifs et adopter une démarche ayant des bienfaits pour la population comme l’environnement local ?
Ce mode de vie est favorable à la reconnection avec soi-même. Cette pratique permet une plus grande ouverture d’esprit grâce aux nombreux points de vue, de différents modes de vie, des différentes croyances et des cultures qu’il est possible d’expérimenter. Sans s’en rendre compte, notre perception des choses change et notre réflexion devient plus profonde. Le voyageur avait la théorie avant de partir, à son retour il sera riche des connaissances acquises lors de ses rencontres.
Le Slowmadisme est d’autant plus favorable à la reconnection dans la mesure où, il diminue le stress du voyageur. Plus de temps à organiser, moins de raisons de se presser. On peut prendre le temps de s’installer dans ce nouveau pays et vivre des expériences plus enrichissantes. Il est possible de connecter avec les locaux avant de faire une activité et la quitter pour la suivante. De prendre son temps et choisir les activités qui conviennent à nos besoins au moment présent, sans pression.
Enfin, cela surprend, mais il est moins couteux de passer six mois à l’étranger que trois semaines. Si le voyageur devient un slownad, il lui est possible de faire des économies dans l’hébergement et dans la consommation. D’une part, en prenant des hébergements mensuels, cela signifie qu’il y a un prix mensuel beaucoup plus bas que payer quotidiennement. D’autre part, au lieu de se faire avoir par les « attrape touriste » on prend l’habitude de consommer dans les endroits locaux, ce qui est souvent la moitié du prix. Ou on prend l’habitude de se faire à manger et adopter une routine, cela diminue les coûts comparé à aller tous les jours au restaurant.