Le slow tourisme est la contraction de « slow » (lent) et « tourisme ». C’est un tourisme alternatif pour un voyage plus respectueux de l’environnement et des populations locales.
Pratiquer le slow tourisme, c’est choisir de voyager en prenant son temps, en redécouvrant la diversité des paysages mais aussi du patrimoine local, historique, culturel et gastronomique des pays.
Prendre son temps, c’est aussi se déplacer autrement. La pratique du slow tourisme incite à des voyages plus écologiques, à faible émissions de CO², qui respectent le patrimoine et la biodiversité.
Le « Slow tourisme » ou « tourisme lent » qui repose sur la philosophie de la « Slow food » (mouvement pour l’alimentation et la biodiversité) et représente un nouveau mode alternatif au tourisme de masse. Il s’agit là d’un tourisme qui incite l’individu à prendre son temps pour apprécier l’expérience qui en découle. Une expérience du voyageur qui respecte le mode de vie de la population locale et va de pair avec les fondements du développement durable.
Nombreux sont les apports de ce nouveau mode de tourisme sur le bien-être et la qualité de vie à la fois du voyageur et de la population locale. Il ne s’agit pas ici de multiplier les voyages, très énergivore à bien des niveaux, mais de véritablement prendre son temps. Ne plus courir pour faire telle activité ou visiter tel lieu, compter les jours et les heures. Ce n’est pas la quantité de choses faites qui compte mais la capacité à s’imprégner pleinement de la richesse des écosystèmes (nature et patrimoine), le tout en privilégiant les rencontres, avec pour souci le respect des territoires et de leurs habitants.
Le slow tourisme est, pour ainsi dire, une autre façon de voyager, et donne ainsi l’occasion au voyageur de se ressourcer. Auprès de la nature pour commencer, en restant sur place, on a davantage la possibilité d’explorer en dehors de la ville et de se rendre dans des parcs nationaux ou bien faire des activités sportives en mer, en forêt ou bien en montagne. De plus, il est à noter que le slow tourisme présente des bienfaits pour l’environnement. En effet en réduisant nos transports individuels et aériens pour privilégier la marche à pied, le bus ou le vélo, nous limitons notre empreinte carbone.
Le voyageur peut également se ressourcer grâce aux rencontres sur place. En effet, le slow tourisme c’est privilégier la proximité car le voyageur a un comportement touristique différent. En restant au même endroit, on a davantage de temps pour s’offrir des moments à la rencontre des populations locales. On prendra le temps de discuter avec les personnes qu’on croisera et nouer des liens pour la journée ou le reste du séjour. De ce fait, la spontanéité devient un élément essentiel pour profiter du séjour. Et spontanéité rime souvent avec une ouverture à l’imprévu. Ce faisant, on s’imprègne des discours, des émotions que l’on nous partage. Plus on en apprend sur l’autre, mieux on en apprend sur soi et, plus vastement, sur le monde.
Enfin, le slow tourisme réduit drastiquement les prises de tête et le stress liés aux imprévus pendant le séjour. En effet, le fait que le Slow tourisme se concentre sur un lieu en particulier, cela nécessite moins d’organisation en avance. De plus, météo ou bien mauvaise condition physique, si le jour J n’est pas propice à une sortie, il est toujours tant d’annuler et de reporter à un moment plus opportun. Enfin, le panel des lieux à visiter est plus large car on peut tantôt rester en centre-ville, tantôt s’en éloigner. Ceci afin de choisir des itinéraires qui sont mis généralement de côté car ils prennent du temps et de l’énergie pour s’y rendre.